Christophe Curtat, le nomade

Ma toute première rencontre avec Christophe remonte à Mars 2013 et j’avais oublié que l’homme était timide et rustre !

Nos premiers échanges ne concernaient pas ses vins mais ceux de ses copains ou ceux qu’il affectionnait car, à ma grande surprise, il a une culture vinicole hallucinante. J’ai rarement vu un vigneron avec une vision aussi juste, sans partis pris. Quel bonheur à ce niveau-là !

Concernant ses vins et son domaine, je vous avoue que j’ai la chance d’abord de les avoir, mais aussi de les déguster assez régulièrement.

La notion Curtat prend toute sa dimension quand vous le découvrez dans ses lieux. C’est là que vous comprenez l’homme et pourquoi on le qualifie de timide et nomade.

Son parcours n’a pas toujours été facile. Parti de rien, ses premières vinifications s’effectuaient chez son ami François Villard et depuis trois ans, dans ses propres batîments au nord de Tournon-sur-Rhône.

Croyez-moi, c’est l’exemple même du vigneron autodidacte !

Je suis toujours admiratif, avec un grand respect devant l’immensité de ses vins. L’homme reste imperturbable avec ce petit brin d’humour en fin de dégustation  : c’est seulement du jus de raisin qu’il faut affectionner et à qui il faut donner un élevage  assez long pour qu’il ait une belle profondeur.

Azar Kassabian


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